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Guide pour les professionnels de la santé œuvrant auprès des familles immigrantes et réfugiées

La vaccination : la mise à jour de l’immunisation chez les enfants néo-canadiens

Faits saillants

  • L’examen médical systématique aux fins de l’immigration n’inclut pas la confirmation ou la mise à jour de la vaccination. Il ne faut pas présumer que les enfants nouvellement arrivés ont reçu tous les vaccins prévus dans le calendrier canadien.
  • Les calendriers de vaccination de chaque pays varient selon l’épidémiologie et les politiques locales. Il est possible de les consulter dans le site Web de l’Organisation mondiale de la Santé.
  • Seuls les documents écrits peuvent être acceptés comme preuves de vaccination. Il ne faut pas se fier aux souvenirs des parents relativement à la vaccination ou aux maladies de leur enfant.
  • Même les documents écrits ne sont pas toujours fiables.
  • Le Comité consultatif national de l’immunisation (CCNI) peut transmettre les programmes de vaccination de rattrapage des provinces et des territoires pour les nourrissons et les enfants, qui doivent être utilisés pour les enfants qui ne sont pas pleinement immunisés selon les directives à jour.
  • Les familles de nouveaux arrivants et leur dispensateur de soins ont besoin de directives claires et faciles à suivre au sujet des futurs rendez-vous de vaccination.

Introduction

Il est important de s’assurer qu’un enfant nouvellement arrivé au Canada a reçu tous les vaccins prévus, même si cette étape pose des problèmes particuliers. L’examen médical aux fins de l’immigration n’inclut pas la confirmation ou la mise à jour de la vaccination systématique. Les cliniciens ne doivent pas présumer que les enfants nouvellement arrivés ont reçu tous les vaccins recommandés au Canada. L’examen attentif des dossiers de vaccination de l’enfant s’impose, mais il faut se rappeler que ces documents pourraient devoir être traduits et qu’ils peuvent être inexacts ou même falsifiés.

Quand les quelques antécédents vaccinaux ne valent pas grand-chose

Une famille originaire de la République démocratique du Congo est récemment arrivée au Canada à titre de réfugiée. Les parents ont quatre enfants. La famille a passé plusieurs années dans des camps de réfugiés de Tanzanie et du Kenya, et parle très peu le français ou l’anglais. Le père ne parle et ne comprend que le lingala et un peu de swahili. Avec l’aide d’un interprète, la famille vous explique que les enfants ont quatre mois, 26 mois, six ans et 14 ans. Les parents possèdent un papier indiquant que leur fille de quatre mois a reçu quatre doses du vaccin DCT, trois doses du vaccin contre la polio par voie orale et trois doses du vaccin contre l’hépatite B. Ils n’ont pas de dossier de vaccination pour les autres enfants. Les parents se rappellent qu’on leur a dit que leurs deux plus vieux avaient eu la rougeole quand ils étaient petits. À leur connaissance, tous leurs enfants sont maintenant en santé, même s’ils ont eu plusieurs épisodes de diarrhée et d’infections respiratoires quand ils vivaient dans les camps de réfugiés.

Points d’apprentissage

  • Il n’existe pas toujours de renseignements précis et fiables sur le statut vaccinal des enfants qui viennent d’arriver au Canada.
  • La participation d’un interprète en cas de barrière linguistique peut améliorer considérablement la communication entre la famille et les professionnels de la santé. Dans la mesure du possible, il faut recourir à un interprète formé ou un service d’interprètes (ligne de dépannage linguistique). Les amis ou les membres de la famille – notamment les enfants – ne doivent pas servir d’interprètes.
  • La plus jeune enfant possède des documents sur la vaccination, mais compte tenu de son âge et du nombre de doses de vaccin qu’elle a soi-disant reçues, les doses ont été trop rapprochées dans certains cas (c’est-à-dire à moins de quatre semaines d’intervalle dans le cas du vaccin DCT) ou le document lui-même est inexact.
  • Tous les enfants devront se soumettre à un calendrier de rattrapage adapté à leur âge. Même si on a dit aux parents que deux de leurs enfants avaient eu la rougeole, ceux-ci ne sont pas nécessairement immunisés, car de nombreuses éruptions peuvent être diagnostiquées à tort comme de la « rougeole ». Tous les enfants de plus de 12 mois devront donc être vaccinés contre la rougeole.

ÉTAPE 1 : Quels vaccins l’enfant a-t-il reçus?

Les calendriers de vaccination des enfants diffèrent considérablement selon le pays d’origine. Les enfants immigrants et réfugiés peuvent avoir été vaccinés conformément aux Recommandations de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) pour la vaccination systématique.

De nombreux pays en développement suivent les recommandations de l’OMS pour la vaccination lorsqu’ils disposent des approvisionnements de vaccins. De plus, les protocoles de vaccination de chaque pays varient selon l’épidémiologie et les politiques locales. L’information sur la vaccination relative à chaque pays figure dans le site Web de l’OMS.

Lorsqu’on possède les dossiers de vaccination

Les dispensateurs de soins ne peuvent pas se fier aux souvenirs des parents à l’égard des antécédents de vaccination de leurs enfants. Ils devraient se fier uniquement à des documents écrits qui respectent des critères de base. On considère que le dossier de vaccination écrit d’un enfant nouvel arrivant respecte les normes minimales acceptables lorsque les variables suivantes sont conformes aux lignes directrices à jour :1

Critères

  • Type de vaccin
  • Nombre de doses
  • Intervalle entre les doses
  • Âge du patient au moment de la vaccination

Même lorsque ces exigences sont respectées sur papier, le dossier de vaccination de l’enfant ne correspond pas toujours exactement à son statut vaccinal.2,3 Des études auprès d’enfants issus de l’adoption internationale révèlent que ceux qui disposent d’un dossier de vaccination sont plus susceptibles de profiter d’une séroprotection que ceux qui n’ont aucun dossier. Cependant, le nombre de doses indiqué concorde peu avec la probabilité d’immunité.2 Cette dichotomie est multifactorielle et inclut probablement :3

  • la qualité du produit,
  • des ruptures de la chaîne du froid,
  • l’état de santé de l’enfant au moment de la vaccination,
  • une consignation erronée.

De plus, pour ajouter à la confusion, le type ou le nom des produits peut différer de celui des vaccins utilisés au Canada. Les Centers for Disease Control and Prevention des États-Unis proposent une ressource utile, en anglais, pour interpréter les composants des vaccins et identifier les produits par leur marque de commerce.

ÉTAPE 2 : De quels vaccins cet enfant a-t-il besoin?

Les différences entre les normes canadiennes et celles de l’OMS

Rappelez-vous que les enfants vaccinés conformément aux recommandations de l’OMS en matière de vaccination systématique ne sont pas entièrement immunisés en vertu du calendrier de vaccination pour enfants recommandé par le Comité consultatif national de l’immunisation (CCNI) du Canada.

On remarque des différences importantes entre le calendrier du CCNI et celui de l’OMS :

  • Le vaccin bacille Calmette-Guérin (BCG), qui assure une protection contre la tuberculose, est recommandé dès que possible après la naissance dans le calendrier de l’OMS. Ce vaccin n’est pas administré systématiquement au Canada, sauf au Nunavut.
  • Dans le calendrier de l’OMS, le vaccin contre la rougeole est souvent administré entre l’âge de neuf et 12 mois, sous forme de vaccin monovalent unique (c’est-à-dire sans les composants des oreillons et de la rubéole).1,4 Au Canada, la première dose d’un vaccin combiné contre la rougeole, la rubéole et les oreillons avec ou sans le composant contre la varicelle (RRO ou RRO-Var) est administré aux bébés de 12 à 15 mois, puis une dose de rappel est injectée à 18 mois ou plus tard, mais surtout entre l’âge de quatre et six ans. On considère que les doses administrées avant 12 mois « ne comptent pas » et doivent être suivies de deux doses à au moins quatre semaines d’intervalle après le premier anniversaire de l’enfant.
  • Le vaccin contre la polio par voie orale et le vaccin contre la polio inactivé est utilisé dans de nombreux pays d’Afrique et d’Asie, tandis que seul le vaccin inactivé contre la polio est utilisé au Canada.4 Des doses du vaccin contre la polio par voie orale peuvent être prises en compte, sous réserve de tous les critères énumérés ci-dessus.
  • Dans la plupart des pays pauvres en ressources, les vaccins contre le rotavirus, les oreillons, le méningocoque, l’Haemophilus influenzae de type b, le pneumocoque l’hépatite A et la varicelle ne sont pas administrés systématiquement par les systèmes de santé publique,1,4 mais peuvent être offerts à ceux qui peuvent les payer. Les calendriers de vaccination varient selon la province ou le territoire du Canada, mais tous ces vaccins, sauf celui contre l’hépatite A, font partie des calendriers provinciaux et territoriaux. Seul le Québec administre systématiquement le vaccin contre l’hépatite A.

Lorsque les dossiers de vaccination ne sont pas fiables ou pas disponibles

Règle générale, lorsque le dossier de vaccination d’un enfant n’est pas fiable ou n’est pas disponible, il faut administrer les vaccins comme si l’enfant n’avait jamais été vacciné.1 Si l’enfant reçoit un vaccin qui lui a déjà été injecté (une « revaccination »), c’est généralement sécuritaire, malgré un risque de réaction locale plus élevé dans certains cas. Il existe des tests sérologiques pour vérifier l’immunisation contre la diphtérie, le tétanos, l’hépatite A, la rougeole, la rubéole, les oreillons, la varicelle et l’hépatite B, mais dans la plupart des cas, ils ne sont pas assez complets (p. ex., il ne comprend pas la polio), rentables ou assujettis au temps pour être pratiques. C’est pourquoi ces tests ne sont pas recommandés systématiquement.1 De plus, le test des oreillons peut donner des résultats faussement positifs (c’est-à-dire que l’enfant est séropositif, mais qu’il n’est pas protégé), et on peut obtenir des résultats faussement négatifs si l’immunité contre la varicelle ou l’hépatite A est dérivée du vaccin.

Lorsqu’il y a des antécédents de maladie

Il ne faut pas accepter un diagnostic clinique de maladie évitable par la vaccination sans test sérologique pour corroborer l’immunité. Cependant, chez les enfants nés en 2004 ou par la suite, le diagnostic de varicelle ou d’herpès zoster posé par un dispensateur de soins peut être considéré comme un historique fiable de maladie varicelleuse. Puisqu’on n’administre pas systématiquement le vaccin contre la varicelle dans la plupart des pays et que l’infection par la varicelle est moins courante dans les pays tropicaux, de nombreux enfants qui immigrent de ces régions y seront susceptibles. Des études limitées ont démontré que les taux de séroprotection chez les jeunes immigrants sont assez faibles pour qu’il soit possible d’envisager l’administration systématique du vaccin contre la varicelle.5

Les normes canadiennes de vaccination

Les recommandations canadiennes en matière de vaccination figurent dans le site Web du CCNI.

D’autres outils sont utiles :

  • Un calendrier de vaccination interactif : L’Agence de la santé publique du Canada propose un outil virtuel pour les familles et les dispensateurs de soins qui gèrent le calendrier systématique de vaccination, compte tenu du dossier de vaccination de l’enfant ou de sa sérologie, de sa province ou de son territoire de résidence et de son âge : pour les enfants de six ans et moins et pour ceux d’âge scolaire.
  • Un calendrier de vaccination systématique élaboré par le CCNI : De la naissance à 17 ans.
  • Les calendriers de vaccination provinciaux et territoriaux : Les protocoles de vaccination varient selon la province ou le territoire. Tous les territoires de compétence respectent les lignes directrices du CCNI, mais ils n’administrent pas tous certains vaccins au même moment. Le site Web de l’Agence de la santé publique du Canada contient des liens vers chacun des calendriers de vaccination provinciaux et territoriaux.

ÉTAPE 3 : La création d’un calendrier de rattrapage convenable

Les calendriers de rattrapage sont utilisés auprès des enfants qui ne sont pas vaccinés ou qui sont sous-vaccinés (c’est-à-dire que leur vaccination n’est pas à jour). Les calendriers de rattrapage que recommande le CCNI figurent ci-dessous, selon l’âge de l’enfant :

L’infection par le VIH

Si vous craignez une infection par le VIH, l’enfant devrait subir un test sérologique avant de se faire administrer un vaccin vivant.

À l’heure actuelle, les enfants de moins de 15 ans ne subissent pas systématiquement de test de dépistage de l’infection par le VIH dans le cadre de l’examen médical aux fins de l’immigration. Le dépistage est réservé à ceux qui présentent des facteurs de risque. Une ressource est proposée pour en savoir plus sur le VIH et le sida chez les enfants et les adolescents récemment immigrés.

ÉTAPE 4 : Quels problèmes chroniques ou facteurs de risque justifient l’administration de vaccins supplémentaires?

Les enfants qui présentent un problème de santé chronique ou des facteurs de risque qui les rendent plus vulnérables à certaines infections peuvent avoir besoin de vaccins supplémentaires. Après que l’enfant a reçu les vaccins de rattrapage prévus aux étapes 1 à 3, il faut évaluer s’il a besoin d’une protection supplémentaire, surtout s’il fait partie des catégories à haut risque énumérées ci-dessous. Consultez les lignes directrices du CCNI pour obtenir des conseils particuliers sur le sujet.

La méningococcie

On peut envisager d’administrer le vaccin quadrivalent contre le méningocoque aux patients plus vulnérables à une méningococcie invasive. Il peut s’agir des patients ayant :

  • une asplénie anatomique ou fonctionnelle (p. ex., l’anémie falciforme, ou drépanocytose),
  • un trouble lié à un déficit immunitaire primaire,
  • un déficit en complément ou une carence en properdine ou en facteur D,
  • un déficit acquis en complément causé par l’administration d’un inhibiteur de la voie terminale du complément, l’éculizumab (Soliris),
  • une infection par le VIH.

Les groupes suivants sont également à risque :

  • Les voyageurs qui se rendent dans des régions ou le risque de méningococcie est élevé (p. ex., Afrique subsaharienne et pèlerins qui font le hadj)
  • Le personnel de laboratoire exposé au méningocoque
  • Le personnel militaire
  • Les contacts étroits d’un cas atteint d’une maladie à méningocoque invasive

L’Haemophilus influenzae

Les patients plus vulnérables à l’Haemophilus influenzae invasive peuvent présenter :

  • une asplénie ou une hyposplénie (p. ex., l’anémie falciforme),
  • un implant cochléaire,
  • une immunodéficience congénitale,
  • une infection par le VIH,
  • une greffe de cellules souches hématopoïétiques,
  • un trouble hématologique malin,
  • une greffe d’organe plein.

L’hépatite B : Sujets chez qui le vaccin contre l’hépatite B est recommandé pour la prophylaxie pré-exposition

Tous les enfants du Canada devraient se faire vacciner contre l’hépatite B. Dans certaines provinces et certains territoires, le vaccin n’est pas administré systématiquement avant la sixième ou la septième année. Toutefois, plusieurs provinces administrent désormais le vaccin contre l’hépatite B aux nourrissons. Il est recommandé d’administrer le vaccin plus tôt aux personnes suivantes :

  • Tous les adultes et les enfants qui ont immigré au Canada de pays où il y a une forte prévalence d’hépatite B
  • Les enfants nés au Canada et dont les familles ont immigré de régions à forte prévalence d’hépatite B, s’ils risquent d’avoir été exposés à des porteurs au sein de leur famille élargie ou lors de séjours dans leur pays d’origine
  • Les enfants et les travailleurs en garderie où se trouve un enfant ou un travailleur infecté par l’hépatite B (cas aigu ou porteur)
  • Les contacts familiaux et les partenaires sexuels de cas aigus d’hépatite B ou de porteurs du virus
  • Les contacts familiaux ou les proches des enfants adoptés de pays où l’hépatite B est endémique, si l’enfant adopté est positif pour l’AgHBs
  • Les populations ou les collectivités dans lesquelles l’hépatite B est endémique
  • Les résidents et le personnel d’établissements pour personnes atteintes de troubles du développement

Le vaccin contre l’hépatite B est également recommandé pour les patients qui ont :

  • une maladie hépatique ou rénale chronique ou qui sont sous dialyse chronique,
  • une hémophilie ou qui sont appelés à recevoir des transfusions répétées de sang ou de produits sanguins,
  • une immunodéficience congénitale,
  • une greffe de cellules souches hématopoïétiques ou qui sont en attente de greffe d’un organe plein,
  • une infection par le VIH.

et aux :

  • voyageurs qui se rendent dans des pays où l’hépatite B est endémique,
  • travailleurs de la santé et autres travailleurs qui, par leur travail, sont exposés au sang et aux liquides organiques,
  • personnes qui souhaitent réduire leur risque d’infection par l’hépatite B.

La pneumococcie invasive

Les patients plus vulnérables à une pneumococcie invasive sont celles qui présentent :

  • une fuite chronique de liquide céphalorachidien,
  • un trouble neurologique chronique qui peut nuire à l’évacuation des sécrétions buccales,
  • un implant cochléaire,
  • une cardiopathie ou une pneumopathie chronique,
  • un diabète,
  • une asplénie fonctionnelle ou anatomique (p. ex., l’anémie falciforme),
  • une drépanocytose ou une autre hémoglobinopathie,
  • des déficits immunitaires congénitaux touchant n’importe quelle partie du système immunitaire,
  • une greffe de cellules souches hématopoïétiques,
  • une infection par le VIH,
  • un traitement immunosuppresseur,
  • une néphropathie chronique, y compris le syndrome néphrotique,
  • une hépatopathie chronique,
  • des néoplasmes malins, y compris la leucémie et le lymphome,
  • une greffe d’organe plein ou de cellules des îlots de Langerhans (candidat ou receveur).

L’hépatite A : Sujets chez qui le vaccin contre l’hépatite A est recommandé pour la prophylaxie pré-exposition

  • Les personnes qui partent vers des destinations où l’hépatite A est endémique, ou les immigrants de ces régions
  • Les contacts familiaux ou les proches des enfants adoptés de pays où l’hépatite A est endémique
  • Les populations ou les collectivités exposées à un risque d’éclosion d’hépatite A ou dans lesquelles l’hépatite A est fortement endémique (p. ex., certaines communautés autochtones)
  • Les personnes souffrant d’hépatopathie chronique, pour quelque cause que ce soit
  • Les personnes atteintes d’hémophilie A ou B qui reçoivent des facteurs de coagulation dérivés du plasma
  • Les personnes qui souhaitent réduire leur risque d’infection par l’hépatite A

Le calendrier systématique du Québec comprend une dose du vaccin contre l’hépatite A.

ÉTAPE 5 : Le suivi

  • Remettez aux familles des directives simples sur les prochains vaccins qui seront administrés à leur enfant, y compris la date et les lieux possibles de leur administration.
  • Dirigez-les vers le bon dispensateur de soins (p. ex., santé publique ou autre intervenant, selon la situation).
  • Rappelez aux familles d’apporter leur dossier de vaccination canadien à tous leurs rendez-vous.
  • Tentez de limiter le nombre de rendez-vous des familles de nouveaux arrivants et de faciliter le plus possible le processus de « rattrapage ».
  • Envisagez de proposer l’application pour téléphone cellulaire CANImmunize, qui existe en version française ou anglaise, pour faire le suivi des vaccins qu’ont reçus leurs enfants et pour leur rappeler les rendez-vous de suivi.

D’après les recommandations à jour, certains enfants néo-canadiens peuvent devoir se faire administrer jusqu’à six vaccins lors de leur premier rendez-vous de rattrapage. Il n’y a pas de nombre maximal de vaccins qui peut être injecté lors d’un seul rendez-vous.

Quelques ressources

Références

1. American Academy of Pediatrics. Immunization in Special Clinical Circumstances. In: Kimberlin DW, Brady MT, Jackson MA, Long SS, éd. Red Book: 2018 Report of the Committee on Infectious Diseases. 31e éd. Itasca, IL. American Academy of Pediatrics; 2018: 100-3.
2. Cilleruela MJ, de Ory F, Ruiz-Contreras J et coll. Internationally adopted children: What vaccines should they receive? Vaccine 2008;26(46):5784-90.
3. Verla-Tebit E, Zhu X, Holsinger E et coll. Predictive value of immunization records and risk factors for immunization failure in internationally adopted children. Arch Pediatr Adolesc Med 2009;163(5):473-9.
4. Piyaphanee W, Steffen R, Shlim DR et coll. Travel medicine for Asian travelers – Do we need new approaches? J Travel Med 2012;19(6):335-7.
5. Greenaway C, Boivin JF, Cnossen S, Rossi C, Tapiero B, Schwartzman K, Olson S, Miller M. Risk factors for susceptibility to varicella in newly arrived adult migrants in Canada. Epidemiol Infect 2014;142:1695-707.

Éditeurs scientifiques

Devika Dixit, MD

Nipunie Rajapakse, MD

Susan Kuhn, MD

Mise à jour : juillet, 2023